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Weekend du 15 et 16 septembre avec des membres du groupe Séquoia

La navigation fut parfaitement conviviale et pleine belles rencontres ;

le vent nous à été favorable, Ouest à Sud-Ouest 3 à 4 Bft le premier jour ce qui nous a permis de rejondre Dunkerque et le YCMN, notre première intention était d’aborder à Gravelines mais les calculs de hauteur d’eau vers 19.00 nous ont incité à adopter une prudence de sioux et cette option nous fut confirmée par la charmante Capitaine de Gravelines, demi tour donc vers Dkq ou nous nous sommes amarrés sans coup férir derrière un méga-yacht qui venait de Cowes, nos équipiers amateurs ont appréciés le King Size mais surtout l’amabilité de l’équipage “So British” qui n’a pas hésité à abandonner sa Guiness pour nous aider. Souper sympa à 20.00 dans une brasserie post industrielle toute en conteneurs sur les quais près du Duchesse Anne et retour dodo qui fut animé par la soirée organisée pour les régatiers qui hantaient le plan d’eau, les boules quiès furent d’un grand secours même si la Raoul du bistrot possédait des vertus somnifères.

Départ dimanche vers 09.00 et sous un vent d’Est de 3 à 4 mais néanmoins charmant, la marée basse nous à permis de louvoyer dans le chenal et d’arriver devant Nieuwpoort vers 15.30 soit beaucoup trop tôt que pour apponter et nous avons donc procédé à une série de manoeuvres d’empannage et de virement de bord histoire d’aguerrir nos Séquoias ! Un championnat d’Optimist avait lieu à Lombardzijde et une nuée de petites voiles agrémentaient le paysage en outre notre glorieuse Marine ayant décidé de procéder à un exercice nous avons eu le privilège d’assister à la mise à l’eau et au repêchage hélitreuillé de nos forces spéciales dont les puissants Zodiac écumaient l’océan.

Retour au J26 vers 17.30, remise au propre et débriefing devant le pot du skipper ont couronné ces deux superbes journées.

Salukes.

JiBé

London’s Rally 05/05 au 08/05/2016

Mon esprit coutumier fait de sobriété et de concision (c’est moi qui le dis!) risque d’en prendre un sérieux coup. Pour paraphraser d’un trait de plume une sanction chère à nos petits enfants : ce fut génial!

Partis, dès potron jacquet de notre cher ponton H21 du WSKLuM de Nieuwpoort, nous étions guillerets et joyeux de côtoyer pendant 4 journées le soleil, le vent et les amis. Cinq au départ, cinq à l’arrivée, je vous rassure. Il y avait

Marc, président, skipper émérite, médecin à ses heures, petit jeunot du groupe, pas vraiment timide pour autant, et faisant état d’un palmarès nautique enviable et envié, mais également d’une faconde qui fait la part belle aux poncifs, je vous l’accorde, mais aussi aux connaissances véritables et, tenez vous bien, à une veine humoristique avec l’accent quand il le faut;

 Joseph, le second du bord, à la chevelure blanchie sous le harnais, aux mains devenues habiles au contact de ses chers petiots, aux connaissances techniques qui en font un pion majeur de notre association, et à la rondeur joyeuse encouragée par un solide roulement des R qui nous le font assimiler selon les circonstances à un gars du nord du pays ou à un borain;

Jacques,  réellement inénarrable, inlassable bavard à la veine comique servie par un parler patoisant mi-chti, mi-mouscronnois, mais également parfait homme de bord se transformant aux heures idoines en cuisinier de classe aux petits plats merveilleusement présentés dans la vaisselle luxueuse en limoge de plastique, avitailleur de qualité tout en finesse et mesure, et enfin équipier compétent qui ne doit qu’à sa volonté propre de s’inscrire dans une nouvelle appellation de “apprenti-mousse” qui lui sied à ravir;

Eric, skipper en titre, mais oeuvrant cette fois incognito, titulaire de la plus grand chambre du bord, le carré, où il put à loisir étaler la richesse inégalée de son fouillis savamment éparpillé à l’image d’une barbe poivre et sel que l’on pourrait sans doute qualifier d’hirsute ainsi que d’une chevelure au diapason cachée parfois d’un couvre-chef africain cabossé témoin du parcours varié de ce très gentil compagnon dispensateur généreux des points permettant aux novices de gravir les échelons des grades de “apprenti-mousse” à “mousse-confirmé”.

Yves, c’est moi, et à ce titre très mal placé pour le décrire, si ce n’est de le montrer en patriarche âgé coulant un oeil heureux sur les ouailles qu’il eût sans doute fallu circonvenir, ce que heureusement il se garda de faire.

A sept heures, nous lançons les voiles. La grand-voile d’abord, toujours blanche et solide qui étrenne sa deuxième livrée annuelle, le génois ensuite qui dévoile à nos yeux attentifs sa blancheur immaculée de première communiante. Marc l’examine sous toutes les coutures, jauge son recouvrement nouveau, passe une main amoureuse sur la ralingue d’étai et, ô surprise, constate avec effroi un écartement jugé anormal de deux parties dudit étai…La sentence tombe terrible et désolante :”Impossible de continuer dans ces conditions”. Retour entrepris vers la base et discussion entre techniciens du bord et d’ailleurs. Nous sommes jour d’Ascension. Les chantiers sont fermés. Alors, que faire? Je ne sais qui proposa de maintenir deux tours d’enrouleur de génois, gainant ainsi l’étai délicat qui s’en trouverait renforcé.

Une heure et demie plus tard, nous voici repartis vers Londres et nos attentes. Le temps spilondres est réellement superbe, le vent malheureusement insuffisant que pour couvrir d’une seule traite les 83 milles du trajet jusque Sheerness dans l’estuaire de la Tamise. Nous testons le moteur qui répond à nos espoirs. Ainsi jusque midi quand soudain Eole nous invite à gracieusement nous appuyer sur ses souffles généreux. Au point que très bientôt, le grand largue nous y entraîne, nous sortons de sa cache le grand sac jaune du gennaker blanc et bleu qui gonfle rapidement sa corolle au devant de l’étrave et du bout dehors installé.

Toute médaille a son revers. Nous en fîmes le constat. Dessous la planche de support du spi, de l’eau est apparue, qui s’avère mi-marine, mi douce et qui pourrait, selon nos hypothèses, provenir du bouchon du loch imparfaitement (peut-être) ajusté. Une découverte en pousse une autre. Dessous le plancher du carré rapidement enlevé, d’autres quantités d’eau paraissent à nos yeux. Dessous la chaîne d’ancre seconde, même constat alarmant. De l’eau, toujours de l’eau. Joseph s’inquiète du moteur et y relève là un manque d’eau….presque un comble!

L’équipage retrousse les manches et méticuleusement pompe, passe l’écope, éponge, assèche au moyen de papier de cuisine tout ce qui doit l’être et recommence consciencieusement jusqu’à ce que le résultat lui paraisse convaincant. On laisse le tout ouvert et vaquons à d’autres occupations que les équipages connaissent généralement et qui prennent nom apéritif, dîner, sieste sur le pont au soleil ou sur la couche à l’ombre. Les vigies alternées sont tenues en éveil par le soliloque généreux du troubadour-ménestrel-amuseur public déjà décrit ci-dessus.

7 heures 30 d’un seul bord avec grand-voile et gennaker qui entraînent Bob à 6 puis sept, puis huit et même neuf nœuds sur une mer plate d’un vent de terre idéalement positionné.

Nous atteignons l’estuaire de la Tamise, ses champs d’éoliennes, ses tours de guet d’un autre âge, ses gros cargos pas trop nombreux toutefois. A 23 heures nous nous accrochons à la tonne et dévorons un rôti de porc ardennais, compotes de pommes de terre et de pommes délicieusement préparé sous vide par Pauline, la fille de notre copain Manu (adresse à vous recommander). Le couple du bord, Marc et Jacques, s’en fut ensuite en chambre du propriétaire comparer ses ronflements sonores et variés, et les autres tristement en cabine arrière se plonger dans la désolation d’une nuit esseulée qui fut malgré tout réparatrice. Je ne parle pas de l’occupant du carré qui a disparu sous une avalanche de choses, couvertures, coussins, vêtements, sacs de couchage, sac tout cours et gît probablement étouffé sans que cela n’inquiète pourtant l’équipage. Nous verrons à l’aube ( 7 heures locales ) qu’il n’en sera rien.

L’estuaire défile le lendemain sous voile et moteur alternés et les South Docks de Londres sont atteints vers 13 heures.

EquipageLondres

Accueillis par un équipage issu de la Force Aérienne de Nieuport, nous nous installons, vérifions les fonds du bateau qui paraissent s’assécher progressivement, le moteur qui conserve son niveau, récurons de chacun de nous ce qui doit (vraiment) l’être dans les vestiaires relativement basiques de la marina et partons à la découverte de Londres, par Covent Garden, le quartier chinois, la Tour de Londres, le pont, les quais animés à l’extrême. Les émotions et la marche creusent et l’inévitable Fish & Chips est le bienvenu malgré une ambiance réellement tonitruante qui impose par le fait même le silence radio à l’un d’entre nous. Curieuse impression que ces visages concentrés sur une assiette abondamment garnie, sur ses mains qui alternent fourchettes et pintes de bière sans que l’ébauche d’une conversation ne vienne troubler l’instant. Nous nous échappons rapidement soulagés mais repus et retrouvons en bord de Tamise l’air frais et un taxi qui nous posera en marina de Bob.

pontDeLondres

Samedi de soleil à nouveau et d’occupations diverses dont celles de vérifier attentivement les fonds du Bavaria qui s’avèrent de plus en plus secs. A midi, briefing des équipages belges du Rally sur le bateau, un superbe OVNI 365, de l’un d’eux avec une droppeltje offerte par Max qui n’est pas des nôtres, malheureusement (?) esseulé en Sint Katharina Docks  où il a pu trouver exceptionnellement le gîte. Nous apprenons que nous serons de la première éclusée de 13h45 pour quitter la marina.

Retour ensuite vers Sheerness et sa tonne et les merveilles de Pauline, trouvées cette fois sous la forme d’un couscous-merguez de bien bonne facture.

Pour profiter de la marée et de son courant, Marc dans sa grande sagesse marine décide de partir le dimanche à 3 heures avec un premier quart que je lui partagerai suivi ensuite de celui formé de Joseph, Eric et l’apprenti-mousse. Je jouis à la barre du déploiement des lumières de l’estuaire, des recherches inquiètes des éclats variés de bouées, des interrogations constantes du profondimètre, mais aussi de la grande sérénité dégagée par le capitaine. Quel merveilleux privilège, au mitan de la septantaine, de s’appuyer sur une jeune épaule qui inspire la confiance. Naviguez avec eux, nos chers skippers, et vous connaîtrez l’extase!

Retour aux tours de guet, au champ d’éoliennes que nous laissons à bâbord pour piquer vers Dunkerque et profiter d’un flux de vent qui nous permettrait de faire ensuite un près vers notre port d’attache. C’est ce qu’il advint. Le vent se renforcera quelque peu et nous invitera en un seul bord à rejoindre Nieuport vers 18 heures.

Il faudra sans doute recueillir rapidement les avis éclairés d’un professionnel pour taire nos inquiétudes d’étai. Pour le reste, Bob semble en bonne forme. La glisse fut réellement souple et fluide sur cette mer exempte de clapot et de vagues. L’électricité du bord est à peu de chose près correcte (voir feu de mât), les craintes d’entrées d’eau semblent infondées, les chemises de pare-battages doivent être apportées et enfilées, un cordage d’icelle doit être remplacé, le cordage d’enrouleur de génois aurait besoin qu’on le remplace, et autres petites choses qui mériteraient examen.

J’en retiendrai à coup sûr le bonheur d’être sur l’eau, sous le ciel azuréen, avec des compagnons d’équipée que je vous souhaite de rencontrer à bord très prochainement.

Yves

petit rapporteur

 

 

 

 

 

Week end du 10 et 11 octobre : il y a des invité(e)s

Nous étions donc nombreux (6!) et la météo était au rendez-vous pour ce w-e de découverte de la voile.
Je profite de l’occasion pour remercier Joseph qui a dû, l’âme en peine, renoncer à une randonnée dans les dunes prévue de longue date pour me seconder efficacement!
Programme léger, à savoir, petite flânerie vers Dunkerque en toute simplicité et en toute sécurité.
L’ENE 4-5 est là, il n’est pas chaud mais le temps est clair et agréable. Vive le mois d’octobre! (et attention à l’empannage!)
L’allure tranquille (et l’apéro) faisant baisser quelque peu la vigilance du second (et de l’équipage en général, soyons de bon compte!), un gant en profite pour aller nager quelques brasses. “UN GANT A LA MER!”
L’apéro devient soudain un lointain souvenir et les réflexes reprennent le dessus :
Pas de panique, une personne ne perd pas ce gant de vue, personne ne se met en danger, et c’est parti pour l’exercice!
Première tentative : touché avec la gaffe mais trop de vitesse, raté… On refait un tour
Deuxième tentative : bingo! La prise est remontée à bord au moment où nous entendons : ” Bing..gling…ting..Oh…mon alliance a glissé de mon doigt et est tombée“. Séquence émotion…
Moment de doute. Tombée, oui mais à l’intérieur ou à l’extérieur du cockpit…?
C’est alors qu’encore agenouillé sur le passavant tribord, je regarde entre mes jambes et vois un anneau métallique argenté juste à côté de mon genou droit. Il était moins une.
Et un mariage sauvé, un! 😉
Cap sur Dunkerque où nous arrivons sans encombre, accueillis par une petite pointe à 20 nœuds de vent.
Apéro réglementaire avant petit resto en ville (“La réserve”, sur le coin du port, recommandé par le patron du restaurant du club de Dunkerque. Pas mal du tout).
Après une bonne nuit de sommeil, nous attaquons le retour au matin, vent dans le pif avec un froid polaire.
Un phoque vient nous saluer sur les bancs et puis c’est déjà l’arrivée sans encombres à Nieuwpoort.
Joseph nous pose Bob dans son emplacement “au cordeau”.
Apéro “en terrasse” sous le soleil qui nous réchauffe enfin et vent évanescent.

Week end du 03 et 04 octobre, l’été indien

Eté indien annoncé avec ses couleurs automnales, son doux soleil rasant,  et son vent aux abonnés absents.  Inutile de se presser donc pour l’équipage composé de Marc Vdb en  skipper, Daniel D en second et les autres,  Jean-Claude G, Laurent Adam (invité de Marc) et moi-même.

Les borains seront sur place vers 11h30 après un périple qui les a  promenés de Jurbize, Baudour à Dottignies  et Nieuport via l’autoroute de Bruges … Encore heureux que Marc n’a  pas dû tenir compte des horaires de marée  dans la région de Kortrijk et du courant dans celle de Brugge !

Dans l’intervalle, le bateau, rendu très propre par l’équipage  précédent, était apprêté par le régional de l’étape  qui accueille ses coéquipiers avec l’avitaillement et la promesse d’un  apéro pas trop lointain sur le pont.

Le musoir est atteint vers 13 heures et Bob retrouve son élément  limpide, bleu comme rarement, et lisse comme  une mer d’huile. Le vent atteint les 5/6 noeuds et est de secteur est.
Nous faisons le choix de prendre la  direction de Gravelines en tablant sur une marée haute à 17h30. Pour le  lendemain, ce serait un lever à l’aube  naissante pour un départ à 07h00 au plus tard avec petit-déjeuner et  douche à Dunkerque.

Voileux dans l’âme, nous décidons de nous balancer mollement sous le  couvert d’un genois bien ouvert et d’une grand-voile  sans ris. Je fais connaissance de mes voisins du bord que je côtoie pour  la première fois:

– Daniel Dagrain, évadé belge au pays d’Agde et qui nous revient avec  ses compétences ingénioriales, la sagesse d’un âge  qui le rapproche du mien, et son extrême gentillesse titillée par une  pointe d’humour délicieusement posée;
– Laurent Adam, invité de Marc et professeur de guitare de profession  qui nous gâtera tout au long du parcours de morceaux  choisis dans les domaines du blues, du rock, du hard métal, du folk  irlandais et autre et de la chanson française,  mais aussi de ses extraordinaires compétences aux niveaux musical,  historique et pédagogique. Laurent est le professeur  particulier de Marc qui, heureusement (?) n’a pas emporté son instrument
(de musique). Nous eussions droit à des duos que  ma tablette Samsung n’aurait sans doute pas été capable de tenir en mémoire.

Jean-Claude, qui nous a été amené par André C a déjà navigué en début de
saison avec André Rob et fait donc figure d’ancien.  Originaire de Courcelles, dont il garde la nostalgie, il a posé ses  pénates dans la fière cité de Dottignies à la suite  de son fils, kiné dans ce noble village mouscronnois.

Voilà pour le team qui n’a rien de conquérant aujourd’hui et qui fait  rapidement honneur au Pays d’Oc rosé et au blanc frappé  délicat des Côtes de Blaye. Les sandwiches sont avalés dans la foulée et  la sieste musicale s’installe aussi naturellement  qu’un dessert de qualité. Honte sur nous qui négligeons nos objectifs et  ne tenons compte ni du vent, ni du courant qui nous  freine. Notre valeureux moteur imprime un pénible 3,5 milles à l’heure
et ne nous permettra pas d’arriver dans les temps à Gravelines  que nous laisserons au loin dans nos fantasmes de diner au “Turbot”, rue  de Dunkerque.

Ce sera donc Dunkerque, ses fumées, son port de commerce, ses bateaux de  pêche, son activité mais également des voiliers en nombre  et des couleurs que nous lui voyons rarement. En quête d’un resto pour  terminer la journée, nous essuyons les refus de quatre d’  entre eux, complets pour ce samedi soir et négligeons l’aubaine d’une  énorme tente installée sur le port avec dégustation d’huîtres  à volonté… Nous aboutissons donc à l'”Essentiel”, rue Winston  Churchill à plus d’une demi-heure à pied de Bob. Heureusement,  l’essentiel était dans l’assiette et le sourire de la patronne aussi.
Bonne adresse donc !

La matinée de dimanche sera studieuse. Marc, Daniel et Jean-Claude  s’attaquent au remplacement de notre écho-sondeur-speedo atteint  de DMLA (déficience maculaire liée à l’âge présentant un rond central  opacifié). Le Raymarine acheté par Joseph chez Westdiep apparaît  dans toute sa nudité noire et inspire Laurent qui distille à sa vue un
blues appuyé suivi d’une chanson mélancolique à souhait de  Emily Loiseau. Le bonheur est sur le pont et bientôt dans le tableau de  bord qui s’orne rapidement à gauche d’un nouveau cadran cerné d’un trait finement ciselé par Marc de silicone blanc. L’équipage
admiratif s’apprête à fêter l’événement quand je constate qu’à la  droite du petit nouveau qui annonce fièrement la profondeur du port de  Dunkerque, le cadran dédié au vent n’indique plus rien…
Mon habituelle discrétion, qui n’exclut pas, vous l’aurez constaté, une  faconde coutumière de mes rapports épistoliers, m’interdit  de poser sur le papier certains écarts de langage qui n’eurent même pas  besoin d’être exprimés. Notre PSG est homme de médecine  et sait en toutes circonstances exprimer d’un oeil toute la verdeur des
sentiments ressentis.

L’on ouvre à nouveau le ventre de la console et réparons le récalcitrant  qui donnera rapidement de nouvelles données de vent qui  …. se lève : 9, 10, 11, 12 noeuds dans le port et de secteur ouest. Le  portant nous appelle et nous levons l’ancre. Il est 13 heures
et sommes en mer qui n’est que lac, et voiliers qui se dandinent sans  plus un pet de vent ! Notre nouveau cadran indique fièrement la  profondeur du chenal de Dunkerque, mais est oublieux du reste! Il faudra  donc se repencher prochainement sur le problème qui réside
peut-être au niveau de la sonde …

Retour comme aller donc avec énormément de convivialité et de bonheur  d’être là avec des amis anciens et nouveaux qui font que avec vent  ou sans la voile est à mes yeux un formidable vecteur de sérénité.

Nous rejoignons Nieuport avec la cohorte des marins qui s’engouffrent  entre les jetées du port et laissons Bob en H après une manœuvre  d’appontage gérée de main de maître par Daniel, tout heureux de  retrouver ses sensations.

Voilà un bien long message pour une aussi courte expédition. Je m’en  excuse auprès de vous, mais reste heureux de partager avec mes  lecteurs les impressions d’un converti “sur un tard” aux merveilles de  la mer.

Yves
petit rapporteur

week-end du 04 et 05 juillet : du juste timing météo de l’apéro !

Température clémente et léger vent de Sud-Ouest, la journée s’annonçait bien!
Après un remontage rapide de la table de cockpit et la préparation du bateau, quelle ne fut pas notre surprise de voir la pluie (voire même la drache!) s’inviter!

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Petit compte-rendu de navigation du 15 au 21 juin 2015

Je ne veux pas faire ombrage au dernier rapport de notre talentueux secrétaire… Je serai donc bref et concis…

Le relais d’équipage entre Marc Vdb, son équipage d’une part et Joseph et moi-même de l’autre se passe en City Marina de Rotterdam le dimanche 14 juin. José nous y rejoint le lundi vers 13 heures. Nous visiterons donc la ville dans un sens le matin et dans l’autre l’après-midi avec lui.

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Croisière en Hollandie zélandaise du 11 au 14 juin 2015

Skipper :       Marc Van den Bossche    Second FF :  Yves Storme
Equipiers :    Dominique Gervais                      Claude Gauthot

A la fine pointe de l’aube (?), il est 8h15 quand Bob déborde le musoir de Nieuport et fait face à une bonne brise de Nord-Est. En parfaite adéquation avec les règles du club, et en fonction de la présence à bord d’un aspirant-second, notre vénéré skipper et président décide que le vent ne dépasse pas 20 nœuds. Les instruments de bord ne pipent mot. Nous voilà donc en route, cap sur le Roompot. Le temps est radieux, la gîte accentuée, mais supportable et nous voguons au près serré.

Voiliers

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Week-end didactique du 6 et 7 juin 2015

Deux skippers (Philippe Dumont et moi)  et deux « nouveaux ». Le troisième
passager, mon fils Julien, est à bord pour passer un bon W-E en mer.
Guy Moulin de Mouscron est déjà un navigateur aguerri. Il a voyagé pendant
douze ans sur son Melody qu’il a revendu.
Jean-Claude Gysels de Dottignies est un fervent voileux sur dériveurs (Laser
…). Pas de débutants donc. Continuer la lecture de Week-end didactique du 6 et 7 juin 2015